Cinq années durant, l’ancien recteur de l’Université Omar Bongo (UOB) poussé à la démission en février dernier aurait perçu en prime spéciale la somme de 70 millions de francs CFA chaque fin décembre, alors que l’établissement d’enseignement supérieur dont il avait la charge peinait à sortir des difficultés structurelles dans lesquelles croupissait.
Alors que l’établissement dont il avait la charge croupissait sous un ensemble de difficultés structurelles, en plus de l’accumulation du non-paiement des vacations aux enseignants, le Pr Marc-Louis Ropivia n’aurait pensé qu’à lui-même et à remplir les poches de certains de ses protégés tout au long de son mandat à la tête de l’UOB, soit 5 ans. Or, en durant ce laps de temps, à en croire le site d’information Gabon Media Time, l’ancien recteur de l’UOB, poussé à la démission en février 2020 en raison des critiques sur sa gestion, aurait engrangé au total 350 millions FCFA.
Selon nos confrères, cet argent aurait servi de « prime spéciale » au recteur. L’intéressé se serait notamment servi dans les caisses de l’Université, et principalement des fonds issus des campagnes d’inscription annuelles organisées au sein de l’établissement. L’ancien recteur aurait touché 70 millions de francs CFA chaque fin d’année. Tant et si bien que l’UOB a continué de s’enfoncer dans ses difficultés habituelles.
Pourtant, décidée dans le but d’en finir avec ses difficultés, la hausse des frais d’écolage aurait permis, selon certaines sources, de générer 1,4 milliard de francs CFA chaque année, seulement pour les inscriptions, donc en dehors du budget initialement alloué à l’UOB. À quoi a finalement servi cet argent ? À pas grand-chose visiblement. Des 7 milliards récoltés au bout de 5 ans, seuls certains collaborateurs du recteur en auraient tiré profit, à travers des primes dites spéciales, là aussi.
Selon nos confrères, enfin, le ministère en charge de la Lutte contre la corruption aurait introduit une plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville « pour faire la lumière sur la gestion administrative de cet établissement universitaire par l’ancien recteur Marc-Louis Ropivia ».