Pour la mise en œuvre effective des réformes liées à la lutte contre les discriminations et les violences faites aux femmes, la ministre de la Justice chargée des Droits humains, Erlyne Antonela Ndembet Damas assure que tous les départements ministériels seront appelés à s’impliquer.
Engagé dans une série de réformes du Code civil et du Code pénal ayant pour objectifs communs de garantir un meilleur bien-vivre à la femme, le gouvernement gabonais devra compter sur tous ses départements ministériels pour leur mise en œuvre. C’est, en tout cas, ce qu’a réaffirmé la ministre de la Justice dans un entretien paru ce mois dans le magazine panafricain Jeune Afrique.
Deux mois après l’adoption par le Conseil des ministres des projets de loi portant modification de certaines dispositions des deux codes, Erlyne Antonela Ndembet Damas a en effet annoncé que tous les membres du gouvernement seront mis à contribution. « Une série de mesures est prévue pour assurer l’application complète [de ces nouvelles lois] », a-t-elle promis.
« Chaque ministère intervenant dans le processus ‘éducation nationale, famille, justice, santé, intérieur, défense, communication) bénéficiera de formations pour les personnels impliqués. Des mesures éducatives seront mises en place pour l’ensemble de la population à travers un programme de sensibilisation, d’évaluation et de prévention de toutes les formes de violences à l’égard des femmes, mais aussi de formation sur la détection précoce, la prise en charge clinique, psychologique et sociale des victimes et de leurs enfants », a annoncé la ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Pour ce qui est du département ministériel dont elle a la charge, Erlyne Antonela Ndembet Damas annonce également que celui-ci « se prépare dès à présent à entretenir son personnel afin que l’application de ces lois soit efficiente ».