Devant le fort intérêt suscité par le bassin sédimentaire gabonais auprès des sociétés pétrolières s’étant déjà positionnées comme de potentiels acquéreurs, le gouvernement a estimé devoir reporter au 30 avril prochain la date de clôture de soumission relative à l’appel d’offres international lancé en novembre 2019 en Afrique du Sud.
Prévue pour le 10 janvier 2020, la clôture de soumission des offres relatives au 12e appel d’offres lancé à Cape Town en Afrique du Sud, le 7 novembre 2019, n’a pas eu lieu. L’État gabonais a décidé de reporter cette clôture au 30 avril prochain, laissant ainsi plus de marge aux sociétés pétrolières ayant déjà exprimé leur intérêt pour les 35 blocs libres d’acquisitions.
Selon un communiqué du ministère du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, cette décision de report a été prise en raison des fortes sollicitations des sociétés pétrolières s’étant déjà positionnées comme de potentiels acquéreurs. Celles-ci souhaitent en effet «disposer de plus de temps en vue de la prise de décision sur les blocs d’intérêt, analyser les contrats et se conformer aux exigences du cahier de charges et des critères d’évaluation».
Depuis le lancement, il y a deux mois du dernier appel d’offres international, le Gabon a une nouvelle fois eu la preuve que son bassin sédimentaire suscite beaucoup d’intérêt de la part des sociétés pétrolières internationales. C’est donc sensibles à leurs sollicitations que les autorités, en tête desquelles Ali Bongo Ondimba, ont estimé devoir leur accorder trois mois supplémentaires.