Après plusieurs mois de procédure, le journaliste StiveRoméo Makanga du site d’information Kongossanews a récemment été condamné par la justice au paiement 11 millions de FCFA pour l’outrage fait à l’ancien vice-président de la République, Pierre-Claver MagangaMoussavou à travers un article de presse à charge.
Coupable !
Après qu’il a été trainé en justice par Pierre-Claver MagangaMoussavou qu’il avait traité de « chef de gang » dans l’affaire liée à la disparition mystérieuse de plusieurs conteneurs de Kevazingo, le journaliste Stive Makanga vient d’être reconnu coupable des faits qui lui était reprochés par l’ancien vice-président de la République, parmi lesquels les fausses accusations. La dernière audience a eu lieu le mercredi 3 février au palais de justice de Libreville.
Au terme de celle-ci, le juge a condamné le patron de Kongossanews au paiement d’une amende de 1 million de francs CFA. Le journaliste qui pourrait également être sous le coup d’une plainte du palais présidentiel, qu’il a récemment désigné comme étant la source des fausses informations pour lesquelles il vient d’être jugé par le Tribunal correctionnel de Libreville, a également été condamné à verser la somme de 10 millions de FCFA sur le compte de l’ancien maire de Mouila pour l’outrage dont il a été l’auteur à l’égard d’un haut commis de l’État.
Le « Kevagate », un dossier vide ?
Au-delà de la ligne éditoriale du média dont le patron vient d’être rattrapé par la justice, dans le camp de l’ancien VPR, beaucoup se réjouissent de ce que « la vérité » ait enfin triomphé. Du moins, c’est leur conviction. Aussi, sur la page dédiée au relais des activités de l’ancien vice-président de la République (PCMM), sa plus proche collaboratrice, Sandrine Nguémébé Endamane, assure que le fameux « Kevagate » ayant pourtant coûté leurs postes à son patron du PDS et à Guy Bertrand Mapangou (Eau et Forêts) n’avait pas de fond solide.
« J’aimerais voir les têtes aujourd’hui, de tous ceux qui ont confirmé »illo tempore » à la TV que le Kévazingo était bel et bien un dossier bien constitué d’éléments accusateurs bien réels. On se souvient de Petit Lambert Ovono et de NzingouMamfoumbi qui, à Gabon Première, accusaient et voulaient enfoncer l’ancien VPR Maganga Moussavou. Au temps où beaucoup s’agenouillaient devant »BLA ou Rien ». Pathétique ! On se souvient de l’aliénation de beaucoup », a-t-elle posté.
Pour ce cadre du Parti social-démocrate (PDS), « la plainte déposée par le plaignant Maganga Moussavou a officiellement démontré que le Kévazingo est un dossier vide ».