Le ministre de l’Intérieur a rappelé, le 2 juillet, que les lieux de culte restent fermés jusqu’à nouvel ordre. Une sortie visant à dissuader les églises pentecôtistes et charismatiques, qui ont annoncé leur intention de reprendre du service le 12 juillet.
Face l’intention à des églises pentecôtistes et charismatiques de rouvrir les lieux de cultes, le gouvernement a vite réagi pour les en dissuader. Le ministre de l’Intérieur a annoncé, le 2 juillet, qu’il recevra dans les tous prochains jours, «les responsables des différents ordre religieux en vue d’examiner avec eux avant soumission au gouvernement des conditions de reprises de leurs activités».
En attendant, martelé Lambert-Noël Matha, «l’arrêté interdisant les rassemblements de plus de 10 personnes est toujours en vigueurs». Le 30 juin, le gouvernement a annoncé l’assouplissement de certaines mesures restrictives liées à la propagation contre le Covid-19. Il s’agit notamment de l’ouverture des frontières aériennes, le rétablissement de la circulation interprovinciale, ainsi que l’allègement du couvre-feu qui court désormais de 20 heures à 5 heures du matin et l’ouverture de certains commerces.
Les autres secteurs touchés par les mesures restrictives liées à la pandémie, tels que les secteurs économique, culturel, sportif ou religieux, quant, ne sont pas touchés l’assouplissement. Ce que n’apprécient pas les leaders des églises pentecôtistes et charismatiques qui, le 2 juillet, ont annoncé leur intention de rouvrir les lieux de culte le 12 juillet.
D’où la sortie de Lambert-Noël Matha, qui s’est montré très strict. «Aucun lieu de culte n’est autorisé à rouvrir», a affirmé le ministre de l’Intérieur avant de mettre en garde : «Toute attitude contraire expose son ou leurs auteurs aux affres de la loi».